Les 5 formes d’entrepreneuriat les plus répandues en France
Si l’entrepreneuriat semble être une option intéressante pour vous, mais vous n’avez pas une grande idée sur les formes d’entrepreneuriat, cet article est pour vous.
La personne qui décide de se lancer dans le monde des faires doit se poser plusieurs questions avant de créer son entreprise. En effet, il existe plusieurs formes d’entrepreneuriat dans lesquelles vous pouvez vous lancer. Chacune d’entre elles possède ses avantages ainsi que ses inconvénients. Pour cette raison, il est important de bien connaître les différents types d’entrepreneuriat afin de s’assurer de faire un choix éclairé en ce qui concerne la meilleure option pour le type d’entrepreneur que vous êtes. Aujourd’hui, les gens sont de plus en plus appelés à utiliser des aptitudes entrepreneuriales, même dans le cas où ils travaillent dans de grandes organisations privées ou publiques. En somme, une action entrepreneuriale peut prendre une pluralité de $ formes, que ce soit à votre compte ou pour une entreprise ou encore pour le compte de la société.
Dans cet article, il sera question des 5 formes d’entrepreneuriat les plus répandus en France et de leurs avantages et inconvénients.
1- Créer une entreprise en franchise
Entreprendre en franchise constitue une démarche de commercialisation qui implique principalement deux parties à savoir le franchiseur et les franchisés.
C’est un système dans lequel le franchiseur qui est dans ce cas une entreprise permet aux franchisés qui sont d’autres entreprises indépendantes juridiquement et financièrement de reprendre un concept ou vendre des produits ou services moyennant une compensation financière.
De ce fait, le franchisé possède plusieurs avantages. Il peut bénéficier de la notoriété de la marque du franchiseur, de ses connaissances, de son identité visuelle, de son expertise, d’une renommée déjà acquise ou encore de produits ou de services déjà connus sur le marché. Il s’acquitte en retour d’un droit d’entrée lors de la signature du contrat et des « royalties » pendant la collaboration.
Cette forme d’entrepreneuriat bénéfice d’un accompagnement très considérable mais payant venant du franchiseur. Elle permet au promoteur ne possédant pas une idée innovante de concrétiser son objectif de créer une entreprise.
2- Créer une entreprise par essaimage
On parle d’une entreprise créée par essaimage lorsqu’un employeur aide ses employés qui souhaitent entreprendre. On distingue ici trois sous-catégories de l’entrepreneuriat par essaimage :
- L’essaimage à chaud (dit aussi social) : Il permet à l’entreprise « qui essaime » de résoudre un problème de sureffectif ou de mettre en œuvre une politique de restructuration.
- L’essaimage à froid (dit aussi actif) : Il concerne les salariés porteurs des projets de création d’entreprise.
- L’essaimage stratégique : Il permet de mettre en place une politique économique favorisant les deux parties dont le but est d’externaliser une activité.
Il s’agit d’une option à considérer si vous avez le statut de salarié. La création d’une entreprise par essaimage peut prendre plusieurs formes, le parrainage, l’aide financière, l’appui d’expertise, l’accès à l’information, un transfert de brevet ou d’activités et bien d’autres.
Ce type d’entreprise peut être très profitable si vous êtes un salarié et que vous désirez avoir l’accompagnement d’un expert dans le domaine choisi qui profitera aux deux parties. Le salarié profite désormais d’un transfert de technologie, d’une formation ainsi que d’un programme pour assurer la réussite de son projet. De plus il va être financièrement épaulé. Cela lui permet de créer sa propre entreprise tout en restant rémunéré.
3- La reprise de l’entreprise
C’est une forme d’entrepreneuriat qui consiste, comme le titre l’indique, à reprendre une activité ou une entreprise déjà existante soit une PME ou une start-up ou encore une plus grande entreprise. Le créateur ici peut être une personne physique ou morale appelée repreneur et il peut s’agir d’une ou de plusieurs personnes. Cette forme possède un avantage major concernant les relations avec les clients et les fournisseurs. En effet, le repreneur n’aura pas besoin de chercher de nouveaux clients et fournisseurs étant donné qu’ils existent déjà. Il possible il en plus de se baser sur des données du présent et du passé de l’entreprise pour décrire sa structure et son fonctionnement. C’est un grand avantage puisque l’incertitude est diminuée et le risque est beaucoup plus faible.
4- L’intrapreneuriat
On peut comparer cette forme à la création d’une entreprise par l’essaimage mais en interne. Dans le cadre de l’intrapreneuriat, l’employeur encourage le développement des compétences professionnelles et l’adoption de certaines habitudes entrepreneuriales de ses employés au sein même de l’entreprise. Il s’agit d’une excellente opportunité d’apprentissage, d’expérimentation et de découverte pour l’intrapreneur sans prendre tous les risques classiques relatifs aux entrepreneurs. Il évolue tout en restant dans le giron de l’entreprise mais avec une restriction plus ou moins importante de la liberté d’action. Pour l’entreprise, les avantages sont principalement l’innovation, la création de nouveaux projets ainsi que la richesse et le dynamisme des structures de service.
5- Créer une entreprise en EX-NIHILO
C’est la forme d’entrepreneuriat la plus répandue auprès des jeunes porteurs de projet. Elle se base sur la concrétisation d’une nouvelle idée avec un investissement initial nul ou négligeable. Il ne s’agit ni de reprise d’une entreprise existante, ni de rachat de fonds ou de franchise. Les motifs derrière cette forme d’entreprendre peuvent être vouloir faire de l’innovation, répondre à des problèmes rencontrés au quotidien par le porteur du projet ou encore identifier un changement au sein de l’entreprise qui pourrait être favorable à une affaire.
Il faut souligner que si vous voulez créer une entreprise en EX-NIHILO il vous faudra beaucoup de temps pour implanter et faire connaître votre produit ou votre service sur le marché. Cette forme d’entrepreneuriat demande plus d’efforts en ce qui concerne l’étude de marché. On ne peut rien laisser au hasard.
Dans le cas où le porteur de projet décide de se mettre à son propre compte après avoir travaillé dans une entreprise, il doit veiller au respect de l’obligation de loyauté vis à vis de son ancien employeur selon des clauses de son contrat de travail. Certains salariés signent des contrats comportant une clause qui interdit le lancement d’une activité concurrente pendant une période bien déterminée.